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L’importance de la pêche et des ses industries annexes dans l’économie nationale sénégalaise tant en valeur ajoutée que par les emplois crées n’est plus à démontrer. L’apport des devises et de protéines animales et les options interventionnistes de l’état qui ont prévalues jusqu’à une période récente ont encouragé les pouvoirs publics à soutenir ce secteur à travers des programmes de subventions, de détaxe et d’interventions directes.
La mauvaise distribution du poisson frais à l’intérieur du pays et l’irrégularité dans l’approvisionnement des marchés ne garantissent pas aux consommateurs des produits frais de bonne qualité à des prix raisonnables et en quantité suffisante.
à la pêche est une des activités essentielles pour l’économie du Sénégal. La politique sectorielle du gouvernement est énoncée dans la lettre de politique sectorielle des pêches maritimes.
à la production totale du poisson est estimée à 450.000 tonnes en 1997, dont 346.000 tonnes soit 77 pour cent ont été fournie par la pêche artisanale.
à Une partie des ressources halieutiques est en état de sur exploitation. Le problème le plus aigu concerne les peuplements demersaux accessibles à la fois à la pêche artisanale et à la pêche chalutière.
à La pêche artisanale est un sous-secteur où le mouvement associatif a connu un certain essor. On voudrait à la fois le renforcer et lui permettre de jouer un rôle plus important dans la mise en place des systèmes adaptés de crédit.
à Les pertes après pêche constituent un gisement important de gain de produits pour les consommateurs et de revenues pour les opérateurs du sous-secteur. Comment améliorer la récolte, le traitement, le stockage et la commercialisation des produits de la pêche, en particulier les produits de bas de gamme, pour diminuer les pertes ?